Le retrait partiel des États-Unis de l’Irak, qui permettrait à l’OTAN de jouer un plus grand rôle dans ce pays, est venu comme une tentative pour amortir la colère suscitée par les assassinats des du général Soleimani et Abu Mahdi Al-Muhandis au début de cette année. Cependant, les calculs électoraux de Donald Trump semblent également être présents dans le mécanisme de mise en œuvre du retrait, comme l’indique le contexte qui a conduit à l’annonce que le nombre de forces américaines en Irak serait réduit à un tiers. Dans cet article publié par Al-Akhbar, l’auteur analyse cette décision de Donald Trump.
Alors que la situation se complique de jour en jour aux États-Unis en raison de la crise du Covid-19 et les mouvements sociaux qui touchent ce pays, Donald Trump essaie d’accomplir certains de ces objectifs avant l’élection présidentielle du mois de novembre. « Dès lors, il n’est pas surprenant que l’armée américaine ait annoncé son intention de réduire d’environ un tiers le nombre de ses forces en Irak, dans une étape qui sera suivie d’une autre similaire, puisqu’une déclaration présidentielle devrait être publiée prochainement, qui prévoit également le retrait des forces américaines d’Afghanistan » selon l’auteur de l’article.
Lors de sa première rencontre avec le Premier ministre irakien Mustafa Al-Kazemi à Washington le mois dernier, le président américain a confirmé que les forces de son pays quitteraient l’Irak, « mais si l’Iran fait quoi que ce soit, nous serons là pour aider le peuple irakien », sans préciser de calendrier ni de niveaux de forces spécifiques. Cependant, il a souligné que les compagnies américaines font déjà des « gros contrats pétroliers » dans ce pays. Cependant il faut rester prudent au sujet de ces annonces. Une sortie totale des forces américaines ne peut jouer qu’en faveur de l’Iran actuellement.
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