Le gouvernement jordanien a signé un protocole d’accord pour le troisième prêt conditionnel de l’Union européenne. Une aide financière d’une valeur de 700 millions d’euros. Les deux documents ont été signés par le ministre des finances, le Dr Muhammad Al-Issas, et le gouverneur de la Banque centrale de Jordanie, le Dr Ziyad Fariz.
Le ministre de la planification et de la coopération internationale, le Dr Wissam Adnan Rabadi, a apprécié ce soutien, ce qui montre l’intérêt que l’Union attache à sa relation stratégique avec la Jordanie et à sa réponse pour aider la Jordanie dans cette circonstance exceptionnelle, car elle contribuera à couvrir les besoins en apportant un soutien direct au trésor public.
Le ministre a également indiqué que le montant total du financement sera versé en trois versements : un premier versement pour l’année 2020 de 250 millions d’euros prévu le mois prochain, le 11 octobre 2020, et un deuxième versement de 250 millions d’euros au premier trimestre de l’année 2021 après la réalisation des indicateurs relatifs au deuxième lot, et un troisième lot de 200 millions d’euros pour la même année 2021 après la réalisation des indicateurs relatifs au troisième lot.
Il a indiqué que le financement sera fourni à des conditions très favorables, à un taux d’intérêt compétitif et sur une longue période de remboursement, en moyenne 15 ans, et que ces processus exigent que la Commission européenne et au nom de l’Union européenne emprunte sur les marchés financiers mondiaux à des conditions favorables et prête ensuite le produit des obligations ou des prêts aux bénéficiaires dans les pays partenaires éligibles. Et ce, au même taux d’intérêt que celui qui est déterminé le jour de l’émission des obligations ou de l’obtention du prêt bancaire.
Il a souligné que le prêt et le protocole d’accord appuieront un ensemble de réformes que la Jordanie est en train d’adopter dans des domaines prioritaires, notamment les finances publiques, par le biais de procédures visant à développer le système de facturation électronique pour les secteurs/professions, l’adoption des systèmes nécessaires pour faire appliquer la loi sur les PPP et accroître la transparence et l’efficacité des investissements publics ; un registre national des projets d’investissement, une transparence et une efficacité accrues du système de passation des marchés publics grâce au fonctionnement du système électronique d’appel d’offres, des réformes visant à réduire les fuites d’eau, à diminuer les pertes d’eau et à introduire des compteurs intelligents.
Information détectée via “Smart Monitoring”. Lien vers l’article original : Al-Ghad