Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a annoncé, après l’échec des États-Unis à faire passer un projet de résolution international à la mi-août demandant une prolongation de l’embargo sur les armes contre l’Iran, qui doit prendre fin le 18 octobre de cette année, l’intention de l’administration américaine de réimposer des sanctions de l’ONU. Malgré le retrait des États-Unis du JCPOA en 2018, les États-Unis confirment toujours leur capacité juridique à imposer des sanctions à l’Iran Rejetée par les pays européens, la Chine et la Russie, si l’administration américaine parvient à imposer ces sanctions, cela signifie le maintien de l’embargo sur les armes à l’encontre de l’Iran pour une durée indéterminée.
La décision américaine a suscité la colère de l’Europe, de la Russie et de la Chine. La Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne ont informé vendredi le Conseil de sécurité des Nations unies que l’Iran continuera d’être exempté des sanctions de l’ONU dans le cadre de l’accord nucléaire de 2015 après le 20 septembre, date à laquelle les États-Unis confirment que toutes les sanctions devraient être réimposées.
Dans le contexte de la pression américaine croissante sur l’Iran, la marine américaine a annoncé que son porte-avions et ses cuirassés avaient traversé le détroit d’Ormuz pour se rendre dans le golfe Persique. La cinquième flotte américaine a déclaré dans un communiqué qu’un groupe de frappe dirigé par le porte-avions “Nimitz” comprenant deux croiseurs équipés de missiles et un destroyer équipé de missiles guidés ont navigué dans le Golfe pour travailler et s’entraîner avec des partenaires américains, et pour soutenir la coalition internationale qui lutte contre l’IE.
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